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Biaggi Jean-Baptiste (Héros de la résistance)

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Dernière mise à jour de cette page le 14/01/2013

Cantons concernés : Capubiancu

Jean-Baptiste Biaggi fut avocat et homme politique. Il est né le 27 août 1918, à Ponce, mais est originaire de Cagnano. Il est décédé le 29 juillet 2009.

Jean-Baptiste Biaggi découvre le mouvement d'Action française à Cagnano. Ce dernier témoigne notamment, dans la revue Aventures de l'Histoire : « Il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à l'Action Française. Je lisais donc l'Action Française, malgré l'interdiction du Vatican ».

Il rencontre Jacques Maurras à la faculté de Droit de Paris, et devient délégué étudiant du mouvement royaliste. Puis, la guerre éclate. Il s'engage dans l'armée pour défendre la France en 1939. Mais il est blessé, et est rappatrié à Paris pour y être soigné. Sa blessure est assez grave pour qu'il soit considéré comme inapte à tout service. Il termine sa convalescence à Marseille, lorsque la France est vaincue. La Résistance s'organise. Il fait alors la connaissance d'Alain Griotteray, qui lui propose d'organiser des passages de courriers, de renseignements vers l'Afrique du Nord. En acceptant, Jean-Baptiste Biaggi intègre la Résistance.

Il travaille notamment avec l'Espagne pour le passage de volontaires et oeuvre aux Renseignements. Surtout, il fonde le réseau de résistance et de renseignements Orion. Mais il est dénoncé en 1943, et il est arrêté par la Gestapo. Emprisonné, il est également soumis à la torture. Il fréquente des prisons et des camps de prisonniers, comme à Fresnes, Compiègne. En mars 1944, on le fait monter dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. Fort heureusement, il parvient à s'échapper miraculeusement. Conscient d'avoir échappé de peu à la mort, Jean-Baptiste Biaggi n'en démort pas, et parvient à rejoindre les troupes alliées. Il participe ainsi à la libération de Paris, et à la campagne d'Allemagne. Il s'illustre notamment à Belfort et en Alsace, où il est blessé de nouveau.

Il sera ensuite décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance.

Jean-Baptiste Biaggi a été plusieurs fois interviewé par des journaux et magazines, afin qu'il témoigne de la Résistance.

À propos de son évasion du train, il dit : « J'ai remplacé, les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis. J'ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l'évasion ! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS ! J'ai repéré le meneur, j'ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit: "Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève!" Il a compris. A cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village ! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture ! De retour à Paris, j'ai repris mes activités à Orion jusqu'à la fin de la guerre. Puis j'ai rejoint les Commandos de France. »

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