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Article - 5 Colonnes à la Une, le tournant Corse en 1965 : l'émission à l'origine de l'expression problème corse

Dernière mise à jour de cette page le 07/11/2012

Si 5 Colonnes à la Une s’est déplacée en Corse en 1965, c’est que l’île connaît une situation de crise inédite. En effet, dans le courant de l’été 1965, dans la plaine de Migliacciaru à l’est de la Corse, retentissent les premières explosions dues à des attentats au plastic. Les maisons récemment aménagées par la SOMIVAC (Société de Mise en Valeur Agricole de la Corse), avant d’être affectées à des exploitants corses ou rapatriés d’Afrique du Nord offrant des « garanties » suffisantes, sont les premières cibles. L’inscription « La Corse aux Corses » badigeonnée sur les murs des constructions endommagées ne laisse aucun doute sur la signification de l’attentat [13]. A la même période, le pendant de la SOMIVAC, la SETCO (Société d’Equipement Touristique de la Corse) chargée du développement du tourisme, devait construire en cinq ans, une centaine d’hôtels offrant environ 3000 chambres et des villages de bungalows représentant une capacité suffisante pour répondre à la demande. Elle devait également encourager l’aménagement de gîtes ruraux dans les villages, en incitant les habitants à utiliser les possibilités de subventions et de prêts. Cependant, les résultats ne sont pas à la hauteur des prévisions : quatre hôtels (300 chambres) ont été construits, La Pietra à Ile-Rousse, Arena Bianca à Propriano, Cala Rossa à Porto-Vecchio et l’hôtel du Cap devenu le Sofitel de Porticcio [14]. Le Plan d’Action Régionale qui avait fait naître tant d’espoir en Corse connaît son premier coup d’arrêt et le mécontentement ne fait plus alors que croître. C’est dans ce contexte que se déroule le reportage de 5 Colonnes à la Une qui s’interroge sur ces premiers actes violents.

Lieux de conflits, lieux de tournage

Le reportage analyse alors la situation en multipliant les déplacements sur les différents lieux de conflit afin de saisir au mieux la complexité de la situation. Il commence sur la Plaine orientale et plus particulièrement dans la petite commune de Ghisonaccia : théâtre des événements, là se trouvent les bâtiments de la SOMIVAC implantés sur une plaine assainie par les Américains depuis 1945. Ces anciens lieux marécageux se sont alors révélés propices à une agriculture à grande échelle, grâce à ses étendues planes et a été occupé par les Pieds-noirs. Il est devenu par conséquent le lieu de tous les enjeux alors que pendant longtemps, il était resté à l’abandon. Pendant ce temps, les Corses se sont retranchés au dessus de la Plaine orientale, dans le Fium’orbo (Fium’orbu). Amers, ils sont contraints de pratiquer une « agriculture vivrière ». Dans cette région de montagne composée de petits villages dissimulés dans l’ombre, refermés sur eux-mêmes et qui petit à petit se vident, ils attendent de l’aide. Le reportage met l’accent sur ce jeu d’ombre et de lumière entre plaine et montagne.

L’émission laisse ensuite de côté les paysages agricoles et va vers le sud, lieu de lumière et de loisirs. Plus exactement pour Ajaccio et Porto-Vecchio. Forte de ce tourisme haut de gamme, Porto-Vecchio deuxième ville de Corse du Sud est devenue grâce à ses plages un des hauts lieux du tourisme insulaire. Ajaccio n’est pas en reste avec sa station balnéaire Porticcio qui se développe dans les années 1960 pour accueillir un tourisme de luxe et de qualité grâce à des enseignes prestigieuses comme le Sofitel (hôtel 4 étoiles). L’opulence de ces endroits tranche fortement avec la vétusté des intérieurs ruraux de la première partie, comme si on voulait nous faire comprendre qu’il y a deux « Corse », (une moderne et l’autre archaïque) qui cohabitent.

Les témoins

Le choix des témoins comme celui des lieux témoigne du contraste entre deux « Corse ». Ceux-ci sont recrutés dans les milieux sociaux les plus divers. Mais le monde des agriculteurs domine. Ceux-ci sont extrêmement divisés. Ils se placent dans cette même logique, entre modernité et respect des traditions. Aussi certains sont encore attachés à une agriculture traditionnelle qui tend à disparaître progressivement. C’est le cas du comité des agriculteurs du Fium’Orbu (très présents dans la première partie du reportage) qui rassemble les exploitants qui se sentent exclus des investissements de la SOMIVAC. Ils assistent impuissants au dépeuplement des villages et à l’effondrement d’une certaine forme d’agriculture. Ce sont souvent des hommes proches de la retraite et qui ne peuvent plus prendre de risques. Ceux-ci en sont réduits aux actes violents et à l’intimidation. Pourtant, ils ne sont pas encore, comme ce patriarche du Fium’Orbu, contraints d’abandonner la terre. D’un ton désabusé, celui-ci en effet explique que ses fils sont partis sur le continent, ayant compris que la terre ne rapporte plus rien. A côté de ceux-là, d’autres finalement ont fait le choix de la modernisation. On trouve deux jeunes exploitants qui eux, représentent la nouvelle génération. Ils ont fait preuve d’initiatives et jouissent des aides de la SOMIVAC. Cependant, comme ils le reconnaissent eux-mêmes, ils sont soumis au bon vouloir des dirigeants.

Face aux agriculteurs, MM Watin, Santoni et Turon [15], sont les principaux interlocuteurs. M. Watin est le responsable de la SOMIVAC. Il est là pour réagir aux attentats et expliquer la politique de celle-ci. Il est à la fois l’interlocuteur des élus et celui des agriculteurs, tout en suivant les consignes de l’Etat. M. Turon préfet de l’île, quant à lui est la voix du gouvernement et préside à la politique de grands travaux qui a lieu dans l’ensemble des grandes villes de l’île. Il jouit d’une mauvaise image car il s’est élevé contre les élus impliqués dans les grands mouvements revendicatifs des années 1960 qui s’étaient prononcés contre le Plan d’Action Régionale. M. Santoni quant à lui, est le président de la chambre d’agriculture. Il est chargé de faire le relais entre le monde politique et la SOMIVAC. Il est l’un de ceux qui gèrent l’attribution des lots de terre dans la plaine orientale. Il bénéficie de « l’appui politique des clans » [16].

Cependant, dans ce reportage, sollicitées par les problèmes de l’agriculture et de l’économie, les classes dirigeantes sont partagées et restent en retrait. Les deux figures les plus importantes de l’île répondent pourtant aux interviews et leur vision de la société corse reste très traditionaliste. Jean-Paul de Rocca-Serra, maire de Porto-Vecchio et « chef du clan de l’extrême sud » est à l’initiative du développement de sa ville et s’intéresse au développement du tourisme, mais il n’est pas partisan d’une évolution politique de la société corse. François Giacobbi, quant à lui, président du Conseil Général, est le chef de l’autre grand clan de l’intérieur de la Corse dont le fief est Venaco et l’ensemble de la région de Corte. Pour eux, la Corse a un système de fonctionnement immuable.

Face à cet immobilisme, certaines voix s’élèvent pour la première fois. M. Martini, pharmacien de Bastia, membre de la bourgeoisie libérale fait partie de cette population de notables, qui, même s’ils ont les moyens financiers de participer à la vie politique, s’en trouvent exclus. Il est le fondateur du DIECO (groupement de Défense et de promotion des Intérêts Economiques Corses). Il croit que la Corse est à un tournant et que, pour elle, c’en est fini du temps des départs massifs. Cet optimisme est partagé par des jeunes étudiants qui les premiers choisissent de retourner au pays, notamment Lucien Felli [17]. Il fait partie de cette première génération qui, avec le tournant des années 1960, décide de rentrer travailler dans l’île. A la différence des générations précédentes qui ne voyaient en la Corse qu’un lieu pour passer la retraite, ces jeunes ont envie de s’y investir.

Cependant la population corse reste encore sceptique et encline au fatalisme. Un berger du centre de la Corse est interviewé, il ne croit pas à ce fameux tournant corse. Il représente l’une de ces professions amenées à disparaître avec la modernité et a poussé ses enfants, plus instruits, à quitter l’île pour devenir fonctionnaires. D’autres encore sont réticents à toute modernisation, comme ces deux pêcheurs sur le port de Bastia. Ce sont donc toutes les opinions et toutes les contradictions de l’île qui sont exposées dans ce reportage pour répondre à la question, existe-t-il ou non un « tournant corse »?

Un reportage qui démarre sur des images « choc »

Nous allons à présent rentrer dans le vif du sujet, en examinant l’impression générale dégagée par le reportage et étudier l’impact des images. La première partie s’ouvre sur les images choc de la multiplication des inscriptions sur les murs, notamment dans la Plaine orientale et à Bastia : «  La Corse aux Corses, la Corse restera corse… » [18]. Les plans ajoutent en gravité en montrant les ruines de maisons plastiquées. Cette atmosphère de tension est soulignée par le commentaire. Des mots forts sont évoqués par la voix-off comme « vives contestations, revendication violente… ». « Il est établi lors de ces premiers plans qu’une série de plasticages contre la SOMIVAC a eu lieu ces derniers temps » [19].  Le début du reportage pose le contexte et procure au téléspectateur un sentiment de malaise.

Pour faire retomber un peu la pression,  le reportage offre une pause au spectateur en présentant le lieu et les acteurs. On lui montre, alors, un paysage typique d’agriculture à haut rendement avec de vastes étendues labourées. La modernité de cette agriculture est mise en valeur par des plans sur des équipements nouveaux, par le biais d’une succession d’images sur les systèmes d’irrigation. Les résultats de cette agriculture sont exposés également avec la multiplication des plans sur les divers produits : agrumes, avocats et artichauts. Après avoir dressé un tableau idyllique de cette agriculture moderne, on découvre les locaux de la SOMIVAC à l’origine de ce développement. Le commentaire décrit les moyens mis en œuvre par celle-ci, à savoir les progrès de l’irrigation et des engrais. « Cette plaine s’est modernisée grâce à l’aide de la SOMIVAC qui distribue des lots aux agriculteurs » [20]. Après cette présentation, le reportage redémarre sur une rupture, symbolisée par l’image du village figé dans son passé. Face à cette apologie de la modernité, le village, engoncé dans sa vallée, tranche. Sombre, replié sur lui-même, il symbolise une Corse amenée à disparaître, suite au formidable essor des années 1960. C’est dans ce village « endormi » que l’on rencontre les premiers insulaires. L’acquisition des terres est au cœur des enjeux. Les interviewés affirment de nouveau « Nous sommes réunis pour défendre les intérêts des agriculteurs corses, ces terres leur appartiennent en priorité… » [21]. A la suite de cette réunion, les plans sont pris de nouveau à l’extérieur. Ceux-ci mettent en évidence un champ laissé à l’abandon afin d’appuyer les propos du comité des agriculteurs.

La polémique reprend avec la contestation des propos des agriculteurs apportée par M. Watin. Le responsable de la SOMIVAC répond à ces critiques. Il explique que 75% des terres ont été attribuées aux rapatriés, mais cela est en partie dû au manque d’investissement des Corses. Pour illustrer ces propos, se succèdent des plans divers sur les produits de l’agriculture pour souligner les progrès et les réussites de cette méthode, en l’opposant aux vestiges de l’agriculture montagnarde en terrasses. Après cette entrée en matière, l’interview de deux jeunes agriculteurs et d’un patriarche apporte la contradiction aux propos du responsable de la SOMIVAC. Pour les agriculteurs, le problème ne vient pas du manque de travail des Corses, mais du fait qu’ils n’avaient pas les moyens de pouvoir gérer des parcelles de cette importance. Le patriarche du Fium’Orbu le dit, alors, avec force « Si j’avais été rapatrié, j’aurais tout eu, le matériel, la mise en valeur, l’habitation, les frais d’installation, les achats de plantes… » [22]. M. Watin pense, quant à lui, que ce problème ne pourra se régler que si on offre une formation aux jeunes corses.

A la suite des interviews, un retour est fait sur les images de violence du début, afin de recentrer le sujet sur les difficultés occasionnées par la modernisation de la société corse. L’interview des jeunes agriculteurs, puis en parallèle celle du patriarche reprennent ce thème. Les jeunes louent la présence des rapatriés. Pour eux, ils sont à l’origine des progrès réalisés dans la Plaine orientale. Ils ont beaucoup appris d’eux et se sont nourris de leur expérience. Cependant, pour eux, les responsables de cette mauvaise répartition sont les élus et le clan qui ont placé les leurs. « Si on parle de la responsabilité dans la distribution des lots, les plus responsables sont nos élus. Ils ont donné des lots à des agriculteurs soi-disant qui n’étaient pas des agriculteurs ou ceux qui avaient beaucoup de terre et qui ont vendu cette terre… » [23]. Ils montrent néanmoins que les jeunes commencent à bouger « ça se répète depuis longtemps, les hommes politiques en Corse ont intérêt à ce que les jeunes ne comprennent pas trop. Les jeunes réagissent, maintenant, on essaie. Pour avoir des lots, on demande à la SOMIVAC, mais on a plus de chances si on a l’appui d’un élu corse, c’est pareil pour les prêts… » [24]. La première partie de l’émission s’achève ainsi sur le village d’où la contestation est partie. L’événement qui a suscité l’intérêt d’un reportage permet de servir de point de départ à une analyse des problèmes de développement de la Corse.

Analyse du « problème corse »

L’événement sert donc de point de départ à une interrogation plus profonde sur la « question corse ». L’agriculture est laissée de côté pour analyser le développement économique et social de l’île. Les interviews successives, celle de M. Santoni, puis à Ajaccio, celle de M. Martini permettent de montrer la division de la société corse face aux moyens de la modernisation. D’un côté apparaît la figure de l’élu, M. Santoni, accusé d’avoir attribué des lots à son propre fils. Il se justifie « Non, je n’ai pas attribué de lots à mon fils. Il a fait un dossier comme tout le monde, c’est passé par la SOMIVAC et ce lot lui a été attribué… » [25]. Face à lui, on constate la représentation d’une bourgeoisie urbaine de profession libérale qui aimerait prendre part à la vie politique à travers la figure de M. Martini « Je suis pour une rupture avec le système clanique. Pour cela, nous devons nous organiser, nous, la classe moyenne urbaine… » [26]. La structure clanique (« le clan ») est pour la première fois contestée et reste prudente. Est-elle à un tournant de son histoire ? Ainsi Jean-Paul De Rocca-Serra affirme « Non, les clans ne sont pas un obstacle à la modernisation de la Corse. Je pense que les clans évoluent. Il y a un domaine qui nous reste réservé, à savoir celui des intérêts fondamentaux de notre île. Pour cela, il y a une unité d’action de tous nos élus… » [27]. Sur ce point, les clans sont donc plus que jamais unis et cela est confirmé par François Giacobbi : « Nous sommes une société patriarcale » [28]. Dès lors, entre nostalgie du passé et souhait de modernité, la population insulaire semble partagée. C’est une Corse encore archaïque qui s’exprime dans les plans suivants, notamment avec l’interview d’un berger, de deux pêcheurs et de maraîchers. A cet immobilisme des élus répond un immobilisme de la population. Ainsi que l’expriment ces deux pêcheurs sur le port de Bastia réfractaires à tout changement. « Que pensez-vous des progrès de l’agriculture dans la Plaine orientale? Pour nous c’est un mal, pour la Corse c’est peut être bien, pour les pêcheurs c’est mal, ça ne nous intéresse pas » [29]. La rupture de ton avec cette population frileuse quant au développement, survient avec la vue sur la pancarte du lotissement de Fior del Mare. Les plans se multiplient sur les hôtels de luxe, la vie de farniente avec ses estivants bronzant autour de la piscine. Les interviews de M. Martini et du préfet M. Turon montrent que des changements sont en train de se produire. Le décor choisi pour l’interview de M. Turon n’est pas anodin. Il pose en effet devant des immeubles en construction.

Le commentaire dresse aussi un portrait de l’île et de ses carences. C’est un compte-rendu de tous les retards qu’elle a à rattraper. « La Corse a cependant de gros retards. Son commerce est encore artisanal. Les supermarchés sont inexistants, les petits magasins souffrent de problèmes de distribution » [30]. Cependant une lueur d’espoir apparaît dans le texte de la voix-off « Le tourisme semble être un secteur en pleine expansion et les hôtels fleurissent ainsi que les lotissements qui s’étendent un peu partout comme sur la Rive Sud d’Ajaccio » [31]. Cet enthousiasme est terni par le manque d’infrastructures de l’île « Même avec le développement du tourisme de luxe, la Corse souffre d’un problème d’infrastructures. Les réseaux routiers ne desservent pas bien l’ensemble de l’île… Les liaisons avec le continent sont aussi défectueuses » [32]. Cependant le reportage se conclut, apportée par le jeune étudiant Lucien Felli, sur une note positive: « La Corse change et nous les jeunes, sentons qu’il est possible de travailler et vivre au pays » [33]. Le dernier plan sur le golfe d’Ajaccio, montrant un pin face à la mer, met en exergue la Corse immuable de beauté, malgré ce changement des années 1960. A travers ce reportage, pour la première fois, la télévision dresse le tableau d’une île et de son malaise.

[1] J. Bourdon, Histoire de la Télévision sous de Gaulle, Anthropos-INA, Paris, 1990, p.87.

[2] Idem.

[3] Ibid., p.13.

[4] Idem.

[5] Idem.

[6] Ibid., p.88.

[7] Ibid. p.90.

[8] J-N. Jeanneney, M. Sauvage, La Télévision nouvelle mémoire : les magazines de grands reportages (1959-1968), Seuil-INA, Paris, 1982, p.55.

[9] J-N., Jeanneney, L’écho du siècle. Dictionnaire historique de la Radio et de la Télévision, Hachette littératures, Arte Éditions, La Cinquième Édition,
1999.

[10] J-N. Jeanneney, M. Sauvage, La Télévision nouvelle mémoire : les magazines de grands reportages (1959-1968), op. cit. Sommaire Avril 1959 : La catastrophe de Madagascar, le dalaï-lama, Paola Wolf (la sœur d’Hitler), le pipe-line de Hassi-Messaoud, Affaire à la cour : Camille Rayon, Bethléem ville Sainte, M. Molotov en Mongolie, Jeanne Moreau, Vendredi Saint à Sartène.

[11] J-N. Jeanneney, Sauvage M., La Télévision nouvelle mémoire : les magazines de grands reportages (1959-1968), op. cit. Sommaire Juin 1961 :Genève (conférence d’Evian), Messada à une heure d’Evian, le chapiteau des miracles, invasion au Paradis, la République des Boers, Sur l’eau à 100 km/h, des français d’Afrique du Nord en Corse.

[12] J-N. Jeanneney, M. Sauvage, La Télévision nouvelle mémoire : les magazines de grands reportages ( 1959-1968), op. cit. Sommaire Mai 1963 : Mort à Madrid : interview de Mme Grimeau, 60 jours sous les mers, où en sont les rapatriés, une école en Côte d’Ivoire, Yougoslavie : interview de Tito, Tino Rossi, la deuxième chaîne Jaccoud parle (Ibid).

[13] F. Pomponi (dir.), Le mémorial des Corses, SARL Le Mémorial des Corses, Ajaccio, 1981, p.271.

[14] Ibid., p.272.

[15] M. A. Turon : Préfet de Corse de 1962 à 1966.

[16] Terme validé par les intéressés eux-mêmes.

[17] Voir Personnalités.

[18] Annexes.

[19] Idem.

[20] Idem.

[21] Idem.

[22] Idem.

[23] Idem.

[24] Idem.

[25] Idem.

[26] Idem.

[27] Idem.

[28] Idem.

[29] Idem.

[30] Idem.

[31] Idem.

[32] Idem.

[33] Idem.

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