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Napoléon: vers l'Autriche et la Russie
Dernière mise à jour de cette page le 01/04/2016
Cantons concernés : Aiacciu
Afin d’affaiblir ses ennemis anglais, Napoléon veut imposer un blocus continental aux Iles Britanniques. L’idée est d’asphyxier l’économie du Royaume-Uni et notamment son industrie. L’Empereur cherche des appuis. Le Portugal, allié des Britanniques, refuse de signer le traité. Napoléon réagit en envahissant l’Espagne. Son frère ainé, Joseph Bonaparte, est nommé roi d’Espagne. Puis Napoléon charge le général Junot et le maréchal Masséna d’envahir et de soumettre le Portugal. Mais ces derniers se heurtent à une farouche résistance anglo-portugaise. Alors que le roi du Portugal Jean VI, installe sa cour et son gouvernement à Rio de Janeiro, au Brésil, le peuple espagnol se soulève à son tour contre l’occupation française. Les Britanniques entrent à leur tour en Espagne pour prêter main forte aux insurgés. Peu à peu, les troupes françaises sont chassées de la péninsule.
Il n’en fallait pas plus pour que l’Empire d’Autriche attaque la France une nouvelle fois. Sur le Danube, à 15 km au nord de Vienne, sous le commandement de Napoléon lui-même, l’armée autrichienne dirigée par l’archiduc Charles est défaite. Les 5 et 6 juillet 1809, à Wagram, la Grande Armée composée de presque 200.000 soldats et 500 canons, écrase les Autrichiens.
Le 2 avril 1810, Napoléon épouse l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche. Cette dernière lui donnera un fils, le roi de Rome, nommé Napoléon II.
La Grande Armée marche sur la Russie
Sur le terrain politique et militaire, l’Empereur veut envahir la Russie. Le tsar Alexandre Ier refuse toujours d’apporter son aide aux Français pour attaquer le Royaume-Uni. Le 22 juin 1812, Napoléon déclare la guerre à la Russie. Napoléon réunit une immense armée pour marcher sur la Russie : 500 à 600.000 hommes franchissent le Niémen. Là, l’Empereur va se heurter à Koutousov, le général en chef des armées de Russie.
Le 7 septembre 1912, la bataille de Moskowa, près du village de Borodino, permet à Napoléon de remporter une victoire mitigée. Les Français parviennent à s’emparer des fortifications, mais ne parviennent pas à anéantir l’armée russe. Après la retraite, les Russes incendient puis fuient Moscou. Napoléon espère qu’Alexandre Ier cède à ses exigences. Alors que l’automne s’installe, il s’attarde à Moscou. Surpris par l’hiver, le retour de la Grande Armée vers l’ouest est pénible. Dans le froid et la neige, les troupes napoléoniennes sont sans cesse harcelées par l’armée russe, de sorte que les pertes humaines sont très importantes. L’armée a notamment les plus grandes difficultés pour franchir une rivière appelée Berezina. Le 25 novembre, Napoléon fait jeter sur la rivière deux ponts destinés à franchir les eaux, afin d’échapper à l’étau qui se referme sur son armée. L’Empereur fait preuve, une fois encore, d’un grand sens tactique, pour éviter la destruction totale de son armée, et même d’être capturé par l’ennemi. Toutefois, les pertes sont effroyables : de nombreux soldats sont morts de froid ou noyés dans les eaux glacés de la Berezina. La campagne de Russie se solde ainsi par un cuisant échec. On parle de 200.000 morts et presque autant de prisonniers, et de 130.000 déserteurs.
Cette déroute fait grand bruit dans toute l’Europe. Les rois se trouvent soudainement encouragés, et enhardis, ils reprennent les armes contre la France. Napoléon est trahi par ses alliés allemands sur le champ de bataille à Leipzig.
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