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Eglise Saint-Martin d'Evisa

Dernière mise à jour de cette page le 15/11/2016

Cantons concernés : Dui Sevi

Source et photos : site officiel de la commune d'Evisa.

Élevée dans la première moitié du 16e siècle à proximité des habitations éloignées de l’église paroissiale Saint-Cyprien, l’église Saint-Martin d'Evisa est, en 1589, en mauvais état et trop petite pour contenir les 35 feux composant le village, comme le fait apparaître le rapport du visiteur apostolique, Monseigneur Mascardi. Érigée en église paroissiale au début du 17e siècle, elle est l’objet, au cours des siècles, de nombreuses réfections et d’importants remaniements. Trois campagnes principales de travaux ont contribué à lui donner sa physionomie actuelle : complétée, entre 1702 et 1708, par deux chapelles latérales fondées par les confréries de pénitents et du Rosaire, agrandie en 1833, conformément aux plans dressés par l’architecte Albertini, elle est à nouveau remaniée en 1882 selon les plans et sous la direction de l’agent voyer cantonal Franchi.

Le décor peint exécuté par le peintre Jean-Noël Coppolani, dans le 3eme quart du 19e siècle, a disparu. La représentation de la Cène ornant l’arc triomphal a été réalisée dans le 2e quart du 20e siècle par le peintre russe Jean Choupik. Le décor néoclassique et les médaillons de la voûte, œuvre du peintre russe Nicolas Ivanoff, ont été entièrement repris en 1971 par le peintre Raymond Rifflard. Le clocher a été construit de 1847 à 1856. Les cloches ont été exécutées en 1889 par le fondeur de cloches Ferdinand Farnier.

Édifice de plan allongé à chevet plat, formé d’une nef à vaisseau central voûté en berceau à lunettes et à chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre. Chœur également voûté en berceau plein-cintre. Arc triomphal orné de la représentation peinte de la Cène. Tour-clocher, à la chambre des cloches à baies libres, sommée d’un pyramidion. Elle contient un mobilier remarquable : deux calices en argent repoussé, orfèvrerie génoise du 17e siècle, un tableau d’autel du 18e siècle, ornant le retable de la chapelle du rosaire et représentant la vierge Marie et l’Enfant Jésus sur ses genoux ainsi qu’une statue de procession classée au patrimoine, le Saint Antoine de Padoue.

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