VOUS ÊTES ICI : ACCUEIL FOOTBALL L'HISTOIRE DU GFC AJACCIO PANTALONI OLIVIER
Pantaloni Olivier
Dernière mise à jour de cette page le 07/04/2016
Cantons concernés : Aiacciu
Olivier Pantaloni est un footballeur puis entraineur né le 13 décembre 1966 à Bastia. Il joue au poste de milieu de terrain du milieu des années 80 au début des année 2000. Formé au Gazélec d'Ajaccio puis à l'OGC Nice, il joue notamment au Sporting Club de Bastia et à l'AC Ajaccio. Il devient ensuite entraîneur et dirige à deux reprises l'AC Ajaccio.
Interview.
Olivier Pantaloni, parlez-nous de votre arrivée à l’A.C.A. dans les années 90 ?
J’étais en fin de contrat à Saint-Etienne, et je suis revenu sur Ajaccio, tout d’abord pour porter les couleurs du G.F.C.A. J’avais très peu joué la dernière année à Saint-Etienne et mon passage par le G.F.C.A. ne s’était pas très bien passé. Je restais sur deux ou trois saisons difficiles, d’autant que j’ai également été blessé au genou. C’était donc très compliqué pour moi de trouver un club. J’étais rentré sur Ajaccio pour préparer ma reconversion. Je m’apprêtais à passer des diplômes d’infirmier lorsque les dirigeants de l’A.C.A. - qui évoluait alors en Nationale 3 - m’ont contacté pour savoir si j’étais intéressé par l’aventure.
Au moment où vous prenez cette décision, vous pensez alors tirer une croix définitive sur votre carrière professionnelle ?
Oh oui, pour moi c’était vraiment fini. Déjà, dans les discours, Alain Orsoni et Michel Moretti, m’expliquaient leur désir de jouer très rapidement au plus haut niveau. Mais je dois reconnaître que c’était difficile d’imaginer pareille aventure. Le pari était osé quand même, presque fou. J’ai accepté la proposition de l’A.C.A., car jouer au football était une vraie passion. Mais honnêtement, je n’aurai jamais imaginé jouer d’autres matchs professionnels, surtout avec l’A.C.A.
Vous avez ensuite connu trois accessions consécutives. Je suppose que ça compte dans une carrière, même si c’était chez les amateurs ?
Nous nous sommes maintenus la première année en Nationale 3 assez facilement, puis nous avons en effet connu ensuite trois accessions consécutives. La première année (1994-1995), les dirigeants avaient opté pour une équipe à grosse ossature insulaire, renforcée par deux joueurs Polonais de talent (Rzepka et Kaczmarek). Nous avons réalisé un championnat correct, mais sans plus. Puis la deuxième année (1995-1996), les dirigeants ont choisi de recruter plus large, sur le continent. A partir de là, on a vu arriver des joueurs comme Faderne, Féron et bien d’autres, et les accessions se sont enchaînées. Trois années plus tard, on s’est retrouvé à évoluer dans le championnat National, dans un groupe très agréable. L’A.C.A., c’était comme une grande famille, et le club vivait ainsi. Il y avait une très bonne ambiance entre les joueurs et les dirigeants. Ca reste ainsi un très grand souvenir [1].
[1] Interview réalisée le 16 février 2009, à Ajaccio.
Extrait de l'ouvrage de Frédéric Bertocchini, Un Seculu in Rossu è Biancu (éditions Albiana).
Soyez le premier à commenter cet article ! COMMENTER