Ne manquez pas...

Parcourez-ici les rubriques

VOUS ÊTES ICI : ACCUEIL LITTÉRATURE ET BIBLIOTHÈQUES GUIDES GUIDE EVASION CORSE 2012

Guide Evasion Corse 2012

Dernière mise à jour de cette page le 02/01/2013

Par Pierre Pinelli.

Description de l'ouvrage

- Des pages « avant-goût » pour construire votre voyage selon vos envies (les plus belles plages, les activités à partager en famille) et des programmes adaptés à la durée de votre séjour.
- Les plus beaux itinéraires pour ne rien manquer des sites incontournables : la réserve naturelle des îles Lavezzi, sauvages et préservées ; Piana et ses fameuses calanches ; Corte et le centre, véritable condensé de l'âme corse.
- Nouveau ! Une édition millésimée, avec des conseils et les dernières adresses pour se régaler d'une planche de lonzu, rapporter un authentique couteau de berger, ou passer une nuit insolite à bord de la Marie-Madeleine à pêcher des calamars.
- Un carnet de 16 randonnées pour arpenter l'île entre mer et montagne, sur les pas du mythique GR® 20 ou sur des sentiers aux paysages spectaculaires.
- Des adresses « Bonne Initiative » pour voyager autrement.

Extrait de l'introduction
« Attendez !... Ce parfum !... Ce parfum léger et subtil, fait de thym et d'amandier, de figuier et de châtaignier... Et là encore, ce souffle imperceptible de pin, cette touche d'armoise, ce soupçon de romarin et de lavande... Mes amis !... Ce parfum... C'est la Corse !» René Goscinny a résumé avec l'humour et la justesse qu'on lui connaît, par la voix d'Ocatarinetabellatchitchix, le héros sanguin d'Astérix en Corse, ce qu'éprouvent bon nombre d'arrivants par la mer à l'approche de l'île de Beauté. Le premier contact avec cette fameuse « odeu r» qui, de l'aveu de Napoléon au comte de Las Cases, lui suffisait à « deviner la Corse les yeux fermés ». Les yeux ouverts, le spectacle n'en est pas moins marquant. Laissons au chroniqueur Émile Bergerat, auteur de La Chasse au mouflon, le soin de nous le décrire à son arrivée en 1891 : « La Corse m'apparut bientôt, vaguement estompée sur la mer, nuageuse, rosâtre, dentelée et pareille à ces gâteaux de sucre que la chaleur des lustres a liquéfiés, et qui fondent sur le plateau d'argent. »

Un autre de ces contemplateurs, A. Ambrosi, dans sa préface au récit de voyage d'Henri Aurenche, nous entraînant Sur les chemins de la Corse en 1926, rend compte de son émoi pour ce « pays de la couleur, pays de la lumière » : « Un soleil sans voile illumine ses monts au capuchon de neige et ses gorges effroyables, accuse les reliefs, rapproche les distances, rend plus net l'amas des cimes monstrueuses et par là séduit l'oeil, surexcite les sens et donne au plus profane l'idée de la beauté. » Une vénusté à la fois proche et lointaine. Proche quand on sait que 90 milles nautiques, soit 165 km à peine, séparent Nice de Calvi. Lointaine si l'on s'en tient à la dizaine d'heures nécessaires en ferry pour traverser la douve de la Grande Bleue. La Corse mérite bien ainsi le titre de « plus proche des îles lointaines ». Un dépaysement outremer à deux pas de Paris. Mais trêve d'impressions. Rapprochons-nous des faits. La Corse concentre sur 8722 km², soit environ 85 % de la surface du département de la Gironde, une palette incroyablement variée de paysages. On passe ainsi dans l'heure de la plage de sable d'or au lac glaciaire coiffé d'un névé, d'un chaos de rochers étrangement sculptés par l'âge aux eaux paisibles d'un étang frangé de roselières, d'une forêt de grands pins multiséculaires à un champ d'immortelles desséchées.

Biographie de l'auteur

100% Corse et amoureux de sa région, Pierre Pinelli est journaliste et a collaboré à de nombreux ouvrages chez Hachette Tourisme. Il partage avec bonheur ses découvertes très secrètes dans l'île de Beauté.

Texte anti-spam :*
La clé d'API reCAPTCHA n'est pas renseignée.

Soyez le premier à commenter cet article ! COMMENTER