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VOUS ÊTES ICI : ACCUEIL HISTOIRE 19E SIÈCLE D'ORNANO PHILIPPE-ANTOINE

D'Ornano Philippe-Antoine

Dernière mise à jour de cette page le 03/12/2012

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Philippe-Antoine d'Ornano est né le 17 janvier 1784 à Ajaccio, et est décédé le 13 octobre 1863 à Paris. Ce dernier fut militaire et homme politique, maréchal de France. Il était aussi le cousin de Napoléon Ier.

Philippe-Antoine d'Ornano commence sa carrière comme sous-lieutenant en 1799. Il accompagne le général Leclerc, dont il est l'aide de camp lors de l'expédition de Saint-Domingue. Lorsqu'il rentre en France, il devient aide de camp de Berthier, puis s'illustre sur le champs de bataille pendant le Premier Empire. Il participe à la bataille d'Ulm, d'Iéna et sert notamment comme officier d'ordonnance de l'Empereur. A l'instar de nombreux membres de la famille de Napoléon, il profite de l'ascension sociale et politique de son cousin. Il est nommé comte de l'Empire en 1808, et participe aux campagnes de la guerre d'Espagne.

A 27 ans seulement, il est nommé général de brigade de l'Empire. Il commande la 16e brigade de cavalerie légère au début de la campagne de Russie, puis est nommé général de division le 8 septembre 1812, après la bataille de la Moskowa. Le 18 novembre 1812, il est blessé et même laissé pour mort lors de la bataille de Krasnoï. C'est son aide de camp qui le retrouve sur le champ de bataille, au milieu des cadavres. Dès lors, il décide de rentrer en France.

Il se soigne, puis est nommé colonel des dragons de la Garde impériale. Il se rend en Allemagne afin de prendre le commandement de la cavalerie de la Vieille Garde. Il participe ensuite à la bataille de Paris. Napoléon est vaincu. Après l'abdication de Fontainebleau, Philippe-Antoine d'Ornano accompagne Napoléon jusqu'à son embarquement pour l'île d'Elbe. Lorsque Napoléon reprend le pouvoir, il propose de nouveau ses services à l'Empereur.

Puis, il est grièvement blessé à la poitrine au cours d'un duel avec le général Bont. De ce fait, il ne peut participer à la campagne de Belgique. Après Waterloo, en 1815, il part en exil en Angleterre, puis en Belgique.

L'exil de Napoléon à Sainte-Hélène lui permet de se rapprocher de Marie Walewska. Le 7 septembre 1816, il épouse même cette dernière et s'installe en Belgique. Le couple a un fils, Rodolphe, en 1817. Mais son épouse se remet mal de son accouchement, et décède peu de temps après, laissant Philippe-Antoine d'Ornano dans une grande tristesse.

Il reprend finalement du service en 1828 comme commandant des 2e et 3edivisions militaires. Sous la monarchie de Juillet, il prend part à la répression en Vendée en 1832 et est fait pair de France.

Trop vieux pour faire la guerre, il devient ensuite député d'Indre-et-Loire en 1849. Il soutient Louis-Napoléon Bonaparte et le gouvernement dans l'affaire de l'expédition de Rome. En 1850, il reçoit la Grand'Croix de la Légion d'honneur et soutient le coup d'État du 2 décembre 1851. Il devient sénateur en 1852, Grand-chancelier de la Légion d'Honneur puis Gouverneur des Invalides. Napoléon III le nomme maréchal de France en 1861. Il meurt à Paris le 13 octobre 1863, couvert de distinctions, puis est enterré aux Invalides.

Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe.

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