VOUS ÊTES ICI : ACCUEIL HISTOIRE (PERSONNAGES HISTORIQUES) NAPOLÉON BONAPARTE (1769-1821) NAPOLÉON: DE WATERLOO À SAINTE-HÉLÈNE
Napoléon: de Waterloo à Sainte-Hélène
Dernière mise à jour de cette page le 01/04/2016
Cantons concernés : Aiacciu
A peine de retour à Paris, Napoléon veut réorganiser l’armée. Il forme huit armées. Napoléon fait rétablir l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire, rédigé par Benjamin Constant, et fait élire une Chambre des représentants. Le retour au pouvoir de l’Empereur n’est pas sans conséquence en Europe. Ce dernier affirme des volontés pacifiques, mais les alliés reprennent les armes contre la France. Dans le courant du mois de mars, une nouvelle coalition se constitue au Congrès de Vienne. L’objectif est d’abattre Napoléon.
Le 18 juin 1815, non loin de Bruxelles, à Waterloo, les troupes impériales sont battues par l’armée alliée composée de Britanniques, de Prussiens et de Néerlandais. La France devient un champ de ruine : démographiquement, les pertes sont lourdes. Economiquement, le pays est ruiné.
Napoléon est emprisonné, puis déporté vers l’île de Sainte-Hélène, dans l’océan Atlantique sud. Plusieurs fidèles l’accompagnent : le Grand Maréchal du palais Bertrand, le comte de Las Cases, le général Montholon, le général Gourgaud. A Sainte-Hélène, Napoléon se familiarise avec la langue anglaise, et rédige ses mémoires. Puis, il tombe malade et s’affaiblit. La Corse est toujours dans son cœur. Le prince Roland Bonaparte, en 1887 écrit : « A Sainte-Hélène, l’Empereur mourant se rappelait avec joie les impressions de jeunesse qu’il avait éprouvées en cet endroit. La Corse avait mille charmes, disait-il. Il en détaillait les grands traits, la coupe hardie de sa structure physique (...) Tout y était meilleur, il n’était pas jusqu’à l’odeur du sol même ; elle lui eût suffi pour deviner les yeux fermés et il ne l’avait trouvé nulle part ».
Le 5 mai 1821, un samedi, Napoléon s’éteint officiellement d’un cancer à l’estomac. D’autres hypothèses évoquent un empoisonnement à l’arsenic. Napoléon aurait aimé être enterré sur les bords de la Seine, mais il est inhumé à Sainte-Hélène. Dix-neuf ans après sa mort, Louis-Philippe, alors roi de France, obtient la restitution de ses cendres. Le 15 octobre 1840, le corps est exhumé puis enterré aux Invalides.
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