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VOUS ÊTES ICI : ACCUEIL FOOTBALL L'HISTOIRE DU GFC AJACCIO QUEL EST LE PLUS BEAU SOUVENIR EN ROUGE ET BLEU? (ARTICLE)

Quel est le plus beau souvenir en rouge et bleu? (Article)

Dernière mise à jour de cette page le 24/03/2016

Cantons concernés : Aiacciu

Par Philippe Peraut.

Avant d'affronter le Paris Saint-Germain en coupe de France (janvier 2009), les journalistes ajacciens toujours en activité racontent leurs meilleurs souvenirs en « rouge et bleu ».

Thomas Brunelli (RCFM) : GFCA-OM : « je suis resté stupéfait »

« Le plus grand moment reste, pour moi, le match GFCA-Marseille en janvier 1990, à Mezzavia. Ce jour-là, j’arrive à 18h00 au stade, je gare ma voiture et je rentre par les vestiaires, comme nous le faisions à l’époque. Je pénètre sur la pelouse et là, je reste stupéfait, figé quelques minutes. Deux murs humains se dressaient devant, j’avais l’impression qu’ils étaient sur moi. J’ai fait, dans ce métier, le tour des stades mais là c’était impressionnant. Quelques minutes plus tard, Bernard Tapie rentre à son tour regarde le public et lance : « on s’en va, on ne joue pas ». Finalement, avec l’intervention des dirigeants du GFCA, tout est rentré dans l’ordre mais quelle ambiance de folie ! »

Marc-Antoine Pierlovisi (RCFM) : GFCOA-Brest (2004) : « Un grand moment malgré la défaite »

« Je n’ai que 24 ans et n’ai donc pas connu certaines périodes mais en tant que supporter, j’ai vécu le match face à Saint-Etienne (L1) en 2001 avec une émotion intense. Mais le plus beau souvenir reste le match face à Brest en 2004. Malgré la défaite, c’est un grand moment et l’un de mes premiers matchs au micro. En outre, il y avait, sur la pelouse, un certain Franck Ribery qui nous avait fait beaucoup de mal. »

Patrick Secchi (Corse Matin) : GFCA-OM (1990) : « Une véritable fête du football »

« La rencontre mythique contre l’OM en 1990 reste mon plus grand souvenir. Tout était grandiose : l’ambiance de folie, le monde, sans doute plus de 10000 personnes à Mezzavia et la grande équipe de l’OM à Mezzavia. Il faut savoir qu’à Ajaccio, nous étions sevrés de football de haut niveau depuis des lustres. Voir les stars de l’OM, ici, dans la Pignata de Mezzavia, c’était grandiose. Une véritable fête du football. Malgré la défaite, c’est un énorme souvenir. »

Anthony Appietto (RTL) : L’épopée 1992 : « une aventure extraordinaire »

« J’avais 9 ans et j’ai vécu cette fabuleuse aventure à Mezzavia. Le meilleur souvenir ? La victoire contre Saint-Etienne en 8e de finale. Il y avait des ballons « rouge et bleu » partout, j’étais dessous. L’ambiance était extraordinaire. Je me souviens, même si cela reste un peu flou, du deuxième but d’Armand Sene. Je retiens, également, cette année-là, la victoire sur Toulon au tour précédent et bien sûr, la fin de cette belle aventure en quarts de finale face à Monaco et ses stars du moment : Djorkaeff, Weah, Thuram, Petit etc…

Frédéric Bertocchini (Alta Frequenza, Europe 1) : GFCA-Toulon

(1983) : « Mon premier match dans un stade de football » « C’était la première fois que mon père m’emmenait au stade. J’avais 9 ans et j’ai connu, pour la première fois, cette ambiance extraordinaire. En lever de rideau, des gamins de mon âge, jouaient. La semaine qui a suivi, je me suis inscrit au club et j’y ai joué durant six ans. Sur le match, je me souviens du but inscrit par Marc Casimiri en seconde période. A la fin du match, il m’a dédicacé une photo. Quelques jours plus tard, Jean-Michel Cavalli m’a donné son maillot. »

Jean-Luc Pietri (RMC) : GFCA-Saint-Etienne (1992) : « Je n’ai jamais autant hurlé au micro ! »

« Mon meilleur souvenir de coupe de France ? ça ne peut être que le Gazélec. Le match face à Saint-Etienne reste mon plus grand moment de commentateur. Sur le deuxième but d’Armand Sene, je crois que je n’ai jamais autant hurlé au micro. Une ambiance et une manière de se transcender que seul ce club est capable de nous donner. C’était magique. En tant que supporter, je me souviens, bien sûr du fameux
16e de finale 1983 face à Toulon. Christian Dalger n’arrivait pas à tirer les corners… »

Xavier Pierlovisi (France 3 Corse, RCFM) : GFCA-OM (1990) : « Un moment inoubliable »

Ce GFCA-OM à Mezzavia, c’était quelque chose de surréaliste. Autant de stars du football réunis sur la pelouse, c’était grandiose. Un stade en feu, des gens partout, sur les toits. Et j’ai eu le privilège d’être autour du terrain puisque nous avions mis en place un dispositif de folie avec la radio. Je me souviens m’être approché, en direct, de Bernard Tapie pour l’interviewer, il m’a répondu : « je n’ai pas le temps ». Je suis revenu à la charge et il s’est finalement prêté au jeu. Mais durant le match, quelle ambiance, j’en ai encore les poils qui se dressent quand j’y repense aujourd’hui.

Jean-Philippe Carrolaggi (Corse-Matin) : GFCA-Reims (1977) : « Le premier grand match de coupe à Mezzavia »

« Je suis monté au stade avec mon père. C’était le premier grand match de coupe à Mezzavia puisqu’auparavant, ils se jouaient sur terrain neutre. Reims était une bonne équipe de D1 avec ses Biancamaria ou Carlos Bianchi. D’ailleurs, cette année-là, ils ont été jusqu’en finale. En seconde période, mené 1-0, le Gaz avait fait le siège du but de Christian Laudu. C’est Charles Alessandri qui avait égalisé dans une ambiance énorme. Je retiens également, le 16e de finale face à Toulon en 1983 et ce but mythique de Jean-Luc Cucchi. Toulon et sa défense de fer, qui cette année-là, allait monter en D1. Enfin, le troisième grand moment, c’est bien sûr la venue de l’OM à Mezzavia. Une année exceptionnelle pour les Phocéens et un moment magique pour le GFCA. Quand Yambo (Etschélé) réduit le score, ils ont douté durant une bonne dizaine de minutes. »

François Tortos (France 3 Corse) : GFCA-OM (1990)

« l’humour des supporters Gazelec-OM reste un moment magique et mon meilleur souvenir. Mais, au-delà de la physionomie de la rencontre et du score, je retiens particulièrement une image. Celle des supporters ajacciens, qui, ce jour-là, avaient fait preuve d’une grand humour avec leurs macagne, au rythme des guitares, sur Jean-Pierre Papin. Celui-ci était parvenu, avec classe et diplomatie à, finalement les mettre dans sa poche puisqu’il était rentré dans leur jeu. »

Philippe Peraut (Journal de la Corse, RCFM) : GFCOA-Saint-Etienne (2001) : « Le but de Gauthier, une pure merveille ! »

« En tant que supporter, j’ai vécu avec ferveur, les matchs face à Toulon (1983) et bien sûr l’OM en 1990. J’étais sur le toit au-dessus des vestiaires et je ne voyais qu’un petit carré de pelouse. Je me souviens également d’une attente de deux heures pour entrer au stade. Mais, en tant que journaliste, un match en particulier m’a fait vibré : GFCOA-Saint-Etienne au micro de Radio-France. Les Ajacciens étaient menés 1-0 et l’égalisation de Gautier, une pure merveille, tant dans sa conception et sa finition, m’a littéralement fait hurler au micro. L’ambiance était telle que je n’entendais pas le retour du micro. »

Dominique Figarella (L’équipe, France Football). GFCA-OM (1964), GFCA-ACA (1968) et GFCA-Lyon (1978) : « Trois souvenirs inoubliables ».

« Mes meilleurs souvenirs sont ceux vécus à l’occasion de déplacements. J’en retiendrai trois tout particulièrement. Le premier en décembre 1964 à Marseille. Le GFCA s’était imposé au stade vélodrome de Marseille 5-1 face à des Marseillais en D2. Ce fut grandiose, notamment un but de Kanyan qui ridiculisa le gardien adverse en stoppant le ballon sur la ligne de but avant de marquer du talon. Il y a eu, ensuite, le fameux 16e de finale de 1968 à Marseille face à l’ACA, pensionnaire de D1. Un match très correct et un scénario à suspense devant un stade plein. Et puis la victoire du Gaz quelques jours plus tard à Paris (1-0). » Enfin, je retiens, en 1978, le 32e de finale remporté face à Lyon et ses stars du moment. Les Di Nallo, Jodar, Chiesa, Lacombe. C’était à Toulon et le GFCA s’était imposé aux tirs aux buts. »

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