VOUS ÊTES ICI : ACCUEIL ARTS PLASTIQUES PEINTRES CONTEMPORAINS QUILICI FRANÇOIS
Quilici François
Dernière mise à jour de cette page le 29/09/2013
Cantons concernés : Aiacciu , Santa Maria Sichè
François Quilici est né en Corse à Bisina. Ancien élève de l'école supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, François Quilici a fréquenté l'atelier d'Anne Casteret à Montmartre puis les ateliers de l'Institut Goetz à Paris où il peaufinera la technique du nu féminin poursuivant ainsi sa recherche picturale. L'attachement à ce parcours pictural, l'amènera trente ans plus tard sur la scène internationale exposant dans les plus grandes villes du monde : Paris, New York, San Francisco Shanghaï, Tokyo, Osaka, Dubaï... La peinture de François Quilici est marquée par la Corse de son enfance : ses paysages ont un goût de terre et de cendre, ses femmes, fuyantes apparitions, sont comme encrées dans une glaise originelle. Les tons fauves, les mauves délicats, les verts et bleus minéraux côtoient les couleurs terre, azur et rouge presque sang sans jamais se heurter. Sa palette délicate et sensuelle ne cède la place ni à la facilité ni au racolage. L'acuité du trait et l'intensité des couleurs n'excluent pas la douceur, l'infini respect, le désir de mettre en valeur le sujet dans toute sa plénitude avec sensibilité et émotion. François Quilici renouvelle avec une grande subtilité l'art difficile du nu féminin, inscrivant le corps et les éléments naturels : eau, terre, air, feu dans une même idéale et éternelle unité.
Voir l'exposition François Quilici au Lazaret à Ajaccio (28 septembre au 17 octobre 2013).
François Quilici porte la femme et la Corse aux nu(e)s en exposant ses toiles, du samedi 28 septembre au Vendredi 18 octobre, au Lazaret Ollandini, Musée Marc Petit à Ajaccio. Un instant rare, un moment précieux pour les admirateurs de ce peintre, hélas trop rare en Corse. Cet artiste qui a exposé dans le monde entier : Japon, Etats-Unis, Chine revient dans son île, sa source d’inspiration. Ce sont donc 44 toiles que le public ajaccien aura l’occasion d’admirer et d’acquérir.
Li piace assai u pittore Mondigliani è di fattu a so pittura fine rende bè l’arte di u nudu fimminile. I culori di i donni sò à paru di quilli impiecati pà i paisaghji di Corsica, pà indettà pò dassi una similarità ?
La Corse, source d’inspiration, figure féminine par excellence
Ce peintre originaire de Bisinao a de tout temps aimé dessiner son île avec des tons presque féminins : pastel fauve, mauves délicats, vert et bleu minéraux, terre, ocre. Empreintes de poésies, délicates, pastel, ses toiles donnent à voir une île à la beauté lumineuse et irradiante. Car Son œuvre est empreinte de cette recherche de féminité, de douceur mais aussi de violence. La violence de la beauté d'une île qui peut parfois paralyser les élans d'inspiration d'un artiste : une beauté proche de la folie furieuse comme la qualifie d'ailleurs François Quilici lui-même.
Cette recherche de beauté, s’exprimé aussi dans ces nus féminins aux titres empreints de sensualité, la courtisane, la belle endormie, ..., !
La femme portée aux nues
François Quilici aime en effet peindre les femmes. C’est à l’école supérieure des arts appliqués Duperre à Paris puis à l’atelier d’Anne Casteret à Montmartre et enfin aux ateliers de l’institut Goetz qu’il peaufinera sa technique du nu féminin afin d’arriver à ce rendu et à cette déclaration d’amour au genre féminin. Une technique qu’il a su renouveler avec subtilité et émotion et qu’il donnera à voir au Lazaret durant ce mois d’octobre.
La beauté austère du musée Marc Petit servira d’écrin à cette peinture chaleureuse, vivante et riche d’émotion. Les couleurs chaudes magnifieront la blancheur des murs du lazaret.
Un moment à ne pas manquer pour les amateurs de belle peinture et les amoureux de la Corse.
Lisa D’Orazio
Anne Casteret
Ayant été une amie très proche d'Anne Casteret et de Pierre Vellutini, je suis heureuse de constater que l'on se souvienne d'elle et que son nom soit enfin mentionné en tant qu'artiste peintre. Son atelier était un endroit de rêve!
Marie-Laure VENTURINI, le 12/03/2014