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Fusion ratée du GFCA et de l'ACA (1972)

Dernière mise à jour de cette page le 07/04/2016

Cantons concernés : Aiacciu

On l’a dit, malgré ses exploits en première division, l’A.C.A. connaît des soucis financiers. Ces problèmes grandissent au fil des années. Les dirigeants acéistes sollicitent de nouveau leurs homologues du G.F.C.A. pour qu’Ajaccio puisse garder son club parmi l’élite du football national. Extrait de l’ouvrage A l‘Ours, la Grande Histoire de l’A.C.A. : « C'est alors que l'on reparle, avec le plus grand sérieux, d'une fusion entre le G.F.C.A. et l'A.C.A. Dans son article paru dans Le Provençal, Paul Silvani explique qu'il y a de quoi être optimiste et que les dirigeants du Gazélec ne seraient plus opposés à ce projet. Les premières négociations sont très satisfaisantes. Le 31 mai 1972, les deux parties prennent des contacts officiels. La délégation du G.F.C.A. est constituée par Claude Lévy (président de la section football), le docteur Colonna d'Istria et Mathieu Armani. A l'A.C.A., la délégation est menée par Jean Ferracci, Jean-Etienne Alexandre et Simon Cruciani. Tout le monde se retrouve au domicile de Me Lévy à la suite de quoi, un communiqué est envoyé aux médias : « une délégation de l'A.C.A. et du G.F.C.A. ont pris des contacts pour envisager les possibilités d'une entente. Elles doivent se rencontrer de nouveau à brève échéance après avoir pris l'avis de leur comité respectif ». Une autre rencontre se déroule au domicile de Jean Ferracci, le 7 juin 1972, peu après la mythique finale de la coupe de France entre Bastia et Marseille. L'A.C.A. apporte officiellement une réponse : « Accord de principe pour la fusion, mais priorité à la section professionnelle, pas d'engagement en troisième division, accord pour le reste ». Mais cet aspect est cher aux dirigeants du Gazélec qui refoulent toujours le professionnalisme, vantant les vertus des compétitions amateurs. On évoque aussi des prises de position du maire Pascal Rossini qui espère que les deux clubs trouvent un terrain d'entente. Pour le G.F.C.A., la fusion doit permettre de créer un grand club de troisième division. Pour l'A.C.A., il est hors de question de quitter la D1. Le 13 juin 1972, la réponse officielle est communiquée au public : « Les délégations de l'A.C.A. et du G.F.C.A. ayant constaté d'un commun accord qu'il est impossible - en égard aux frais qui en résulteraient - de maintenir simultanément une équipe en première division et une autre en troisième division, décident de renoncer, pour l'instant, à la fusion envisagée ». Cette incapacité à s'entendre propulse le football ajaccien dans une période sombre ».

Extrait de l'ouvrage de Frédéric Bertocchini, Un Seculu in Rossu è Biancu (éditions Albiana).

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