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Ancienne cathédrale de l'éveché de Mariana, dite Canonica (présentée par la CTC)

Article contribution

Dernière mise à jour de cette page le 24/01/2013

Cantons concernés : Bastia

La cathédrale de l’évêché de Mariana, dite Canonica, dédiée à la Vierge de l’Assomption, aurait été édifiée au début du XIIe siècle sur les ruines d’une basilique paléochrétienne. Consacrée en 1119 par l’archevêque Landolfe de Pise, elle est flanquée, vraisemblablement jusqu’au XIIIe siècle, d’un bâtiment épiscopal. Elle est progressivement abandonnée par les évêques dès le bas Moyen Âge en raison de l’insécurité des rivages, comme l’atteste un document de la fin du XVe siècle. En 1531, Mgr Giustiniani, évêque de Nebbio, déplore son état de délabrement. En raison du danger persistant des barbaresques, le pape Pie V autorise en 1572 la translation du siège à Bastia, l’église Sainte-Marie devenant pro-cathédrale « jusqu’à ce que la reconstruction de la Canonica soit possible », déclare le souverain pontife. Cette dernière reste néanmoins le lieu de consécration des évêques de Mariana jusqu’en 1801. En 1822, des restaurations sont à prévoir, comme l’indique le rapport de M. Pierangeli au ministre de l’Intérieur. En 1839, Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, note qu’elle est dépourvue de portes et que sa toiture est détruite. Classée au titre des monuments historiques en 1886, elle fait l’objet d’importantes restaurations en 1931. Il faudra attendre 2000 pour voir la clôture de l’ensemble des baies par des verrières contemporaines.
Cet édifice de plan basilical, au grand appareil de calcaire et de cipolin de Brando, est formé d’un vaisseau central et de deux collatéraux couverts d’une charpente en bois apparente – à l’exception de la travée à droite du chœur, voûtée en plein cintre depuis le XVIIe siècle. Le vaisseau central est prolongé par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. L’ensemble est couvert d’une toiture de granit gris. L’arc en plein cintre surmontant le tympan nu de la porte occidentale est sculpté de griffons et de quadrupèdes en haut-relief. Le chevet est sobrement décoré d’arcatures aveugles retombant alternativement sur des modillons à crochet ou sur des pilastres. La cathédrale était flanquée d’une tour-clocher accolée au mur latéral sud. Seule subsiste aujourd’hui sa base.

Source : CTC.

Découvrez la plaquette officielle réalisée par la Collectivité Territoriale de Corse en cliquant sur les images ci-dessous.

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